Première compétition internationale pour le trio Granier-Ondono-Toublanc
Des vingt joueuses retenues pour la préparation au Mondial, deux d’entre elles sont donc écartées de la sélection finale pour le Mondial IHF. Si la non-sélection d’Orlane Anhada (4 capes) n’est pas une immense surprise, il n’en est pas de même pour Pauline Coatanea. La Brestoise, notamment championne d’Europe et championne olympique, n’a pas convaincu le sélectionneur. Olivier Krumbholz a donc choisi de faire confiance à Alicia Toublanc et à Lucie Granier (toutes deux créditées de 4 sélections) pour occuper le flanc droit de l’équipe de France. Si Laura Flippes est polyvalente sur les postes d’ailière et d’arrière, la sociétaire de Paris 92 semble plutôt dévolue au poste d’arrière avec Océane Sercien-Ugolin. Avec une seule sélection au compteur, Oriane Ondono, 25 ans, sera aussi du voyage en Catalogne. La pivot des Neptunes de Nantes a disputé seulement 14 minutes sous le maillot bleu, dimanche face à la Hongrie. Une première convaincante pour épauler le duo Béatrice Edwige et la benjamine du groupe Pauletta Foppa, 20 ans.
Les deux tiers des sélectionnées sont championnes olympiques
Après les retraites internationales de Blandine Dancette, de Siraba Dembélé-Pavlovic, d’Alexandra Lacrabère et d’Amandine Leynaud, la non-sélection de Pauline Coatanea, l’équipe de France qui se présentera en Catalogne vendredi face à l’Angola sera inédite avec « seulement » douze de ses championnes olympiques. Olivier Krumbholz aura tout le loisir de changer sa liste des 16 joueuses pour chacun des matches : c’est la nouvelle règle IHF qui permet ainsi un maximum de rotations et de concerner les dix-huit sélectionnées. En plus de faire souffler des joueuses qui en ressentiraient le besoin, en cas de coup dur le Lorrain pourrait aussi rappeler des éléments parmi la liste élargie de 35. « À Barcelone, on n’est pas très loin, on pourra faire venir les joueuses en une heure d’avion », faisait remarquer Olivier Krumbholz, ce week-end. Le coach, double champion du monde, ne s’interdit pas d’utiliser toute la richesse du vivier tricolore.