Si pour certain.e.s, 2024 peut sembler assez lointain, ce n’est sans doute pas le cas pour Amélie Riou et sa coéquipière Lara Granier, qui espèrent bien pourvoir représenter la France sur le plan d’eau marseillais en 2024 ! Bien que la sélection française pour le prochain rendez-vous olympique ne soit pas encore déterminée*, l’équipe de France de voile s’offre une répétition générale en lieu et place du « Test Event » prévu à Marseille du 7 au 16 juillet 2023. Et parmi les équipages français sélectionnés pour ce grand rendez-vous, on retrouvera Amélie et Lara, qualifiées après leur jolie performance lors de la première étape de la Coupe du Monde 2023 (le Trofeo Princess Sofia Regatta) qui s’était déroulé début avril aux Canaries.
Entre deux entrainements hivernaux, Amélie avait pu nous partager ses impressions sur cette phase de préparation pour le moins engagée !
Amélie, peux-tu revenir sur ces quelques semaines d’entrainement qui auront inauguré cette nouvelle saison ?
Comme l’année dernière on s’est entrainé à Vilamoura au Portugal en décembre. Il était intéressant de faire un point d’étape au Portugal, où se déroulera le prochain championnat d’Europe au mois d’octobre. Ce n’est pas un plan d’eau facile, où le vent faible n’empêche pas la houle de se creuser ; je n’avais vu ça ! Ces conditions nous obligent à revoir nos standards, c’était nécessaire et instructif d’y être confrontées avant le Championnat d’Europe. Puis on a rapidement enchainé avec les Canaries où on a pu gagner quelques degrés… On a moins été gâtées au Portugal ; où le soleil de l’Algarve se cachait bien ! On a surtout été bien servies par les alizées avec du vent fort et des vagues. C’est exactement ce qu’on recherchait comme conditions pour ensuite être bien armées en vue de notre début de saison à Palma.
Espériez-vous pouvoir vous concentrer sur certains axes de travail ?
Un des gros enjeux de cet hiver pour Lara et moi était de travailler sur la communication à bord ; et on a pu avoir un hiver assez riche en termes de « coach regatta », un format intéressant qui nous permet de nous confronter aux autres équipages étrangers. J’ai le sentiment qu’on a travaillé sérieusement et intelligemment cet hiver, on sent désormais que le souci du détail devient une priorité et c’est le signe qu’on a abattu un gros travail. Ça me semble assez humain de vouloir encore plus que plus, on voudrait avoir acquis si – puis acquis ça – plus rapidement… Le plus dur quand les échéances arrivent, c’est d’être capable de prendre de la hauteur et de regarder tout ce qui va bien plutôt que de rester focalisé sur ceux qui ne va pas. Notre complémentarité avec Lara nous aide vraiment de ce point de vue-là : elle a une vision plus générale des choses, quand je vais être dans une vision plus zoomée et d’avantage dans le détail.
Vous sentez-vous prêtes aujourd’hui pour une saison qui promet d’être exigeante à 1 an des JO 2024 ?
Complétement. On a beaucoup d’armes, et on le sait, on a aussi quelques fragilités comme tout le monde. La différence se fera sur notre capacité à exploiter un maximum notre potentiel sans être bloquées par nos limites ou nos faiblesses !
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Si Amélie et Lara ont conclu le Trofeo Princess Sofia Regatta aux portes du Top10, elles ont néanmoins démontré que leur abnégation était loin d’être vaine dans une compétition particulièrement disputée.
Dans cette quête olympique, Amélie Riou peut compter sur le soutien de La Boulangère engagée auprès d’elle dans ce défi sportif incroyable !
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La Boulangère Bio fait un pas de plus dans le monde de la voile. Après avoir été pendant deux saisons, en 2018 et 2019, partenaire d’un équipage 100% féminin sur le Tour Voile…
Depuis 2004, le Festival International du Film et du Livre d’Aventure de La Rochelle (FIFAV) ne cesse de se développer et de séduire. Il a atteint en 2019 un record de fréquentation avec près de 30 000 entrées !
Membre du collectif 1% For The Planet depuis 2017, La Boulangère Bio reverse 1% de son chiffre d’affaires annuel à des organisations de protection de l’environnement.
