90 skippers dont 14 femmes s’apprètent à prendre le départ de La Boulangère Mini Transat 2023 aux Sables d’Olonne. En attendant le départ (reporté en raison de très mauvaises conditions météorologiques annoncées au large du cap Finisterre), La Boulangère, Partenaire Titre de l’événement, vous présente 3 de ces navigatrices. Des femmes impatientes de prendre part à l’une des courses incontournables des amoureux de compétitions en mer.
Au-delà de l’exploit sportif, la course au large est aussi synonyme d’émancipation. Capable de relever des défis extrêmes, leurs parcours sont des inspirations pour les générations futures. La Boulangère Mini Transat fait partie de ces courses iconiques, à l’ancienne, qui marquent une vie d’homme et de femme, au-delà du skipper.
La ténacité est une des qualités que l’on retrouve chez Marie Gendron, qui malgré des problèmes de quille lors de sa participation à l’édition 2019, a fait preuve de résilience en terminant à la 10ème place au classement final. Si elle persévère aujourd’hui dans cette compétition, son objectif pour 2023 est clair : terminer sa course avec le meilleur résultat sportif possible, tout est préservant l’intégrité de son Mini6.50.
Longtemps la course au large a été une discipline réservée aux marins masculins. Face à des conditions météorologiques extrêmes, repousser les limites de l’audace et de l’endurance – sans moyen de communication à bord – forgent une carrière de navigateur.
Pour Aglaé Ribon, c’est l’histoire d’un projet familial. Passionnés de la mer depuis l’enfance avec son frère cadet Blaise, ils s’essaient à bon nombre de supports durant leurs vacances scolaires et se prennent à rêver au fil des années d’une « double » Mini Transat. C’est chose faite : Aglaé partira en 2023 et Blaise en 2025.
Caroline Boule est une compétitrice affirmée. Elle s’initie à la navigation en mini 6.50 lors de son arrivée en 2021 en France. « J’ai adoré l’ambiance mais j’ai été aussi particulièrement séduite par le fait que la jauge (pour construire un bateau, ndlr) soit très ouverte et que cela offre la possibilité de faire énormément de choses ». Sa thèse en physique à l’Ecole Polytechnique de Paris en poche, Caroline parvient à convaincre l’entreprise qui l’accompagne de faire le grand saut vers le Mini 6.50 avec elle. Et de lancer la construction d’un bateau prototype en quatre mois et demi seulement ! « Je pars pour gagner mais le bateau, hyper technologique et très novateur, est encore très jeune alors ce sera déjà un premier pari de gagné, d’arriver de l’autre côté », détaille Caroline.