C’est à Capbreton, dans le fief de l’équipe de France que les 22 joueuses présélectionnées pour Tokyo sont réunies jusqu’au 25 juin afin de participer au premier stage de préparation.
Ce sont deux semaines d’entraînement intense qui attendent les Bleues et le staff de l’équipe de France comme l’explique Olivier Krumbhloz
Il y aura un peu plus de travail physique sur ces deux premières semaines mais nous allons tout de suite jouer au handball. Il s’agira de travailler des aspects plus techniques en relation avec notre jeu. Nous allons surtout essayer de personnaliser le travail car les filles ont eu des parcours différents : certaines se sont arrêtées depuis longtemps et d’autres depuis peu. Nous disposons de ces deux semaines pour les ramener au même niveau afin de travailler de façon homogène.
Les joueuses reviendront le 30 juin à Capbreton pour un second stage de préparation qui prendra fin le 7 juillet. Le groupe définitif s’envolera alors pour Tokyo après quasiment un mois d’entrainement, un timing qui satisfait l’entraîneur,
C’est la particularité de ce type de préparation qui en plus s’effectue dans un contexte que l’on apprécie beaucoup. C’est donc une période où sommes moins en crise de temps pour la vie de groupe. Nous disposons de moments qui permettent de fédérer et de faire un peu plus de team-building ».
Parmi les vice-championnes d’Europe sacrées au Danemark en décembre, trois joueuses manqueront le rendez-vous de Tokyo en raison de blessures, Orlane Kanor, Aïssatou Kouyaté, et la capitaine Siraba Dembélé-Pavlovic. Ces trois absences rebattent les cartes de la sélection des 17 joueuses qui défendront les couleurs de la France au Japon comme le confirme Olivier Krumbholz
C’est bien évident que cela rouvre le champ des possibles. Ces absences nous amènent à nous réinterroger sur la composition de l’équipe que l’on pouvait envisager. Des propositions seront faites ; défensivement aussi, il faudra de l’audace. Nous visons également de faire monter en charge certaines joueuses.
En raison du forfait de la capitaine Siraba Dembélé-Pavlovic, une nouvelle joueuse se verra confier cette responsabilité et cet honneur de conduire un collectif qui vise l’or à Tokyo.
Dès lors où nous serons rassemblés, une capitaine sera nommée, confie Olivier Krumbholz. Une chose est déjà certaine, il ne s’agira pas d’Amandine Leynaud désignée lors de la campagne 2019, déjà au Japon, au moment où Siraba venait de donner naissance à ses jumeaux. Nous avons beaucoup échangé avec Amandine mais nous prendrons une autre voie. Amandine sera ministre de la sagesse, conclut-il.
C’est tout sourire et avec un regain d’énergie que le duo de La Boulangère Bio a fait parvenir quelques nouvelles à son équipe à terre aujourd’hui. Et en effet, Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre ont toutes les raisons de partager leur enthousiasme.
Le duo 100% féminin de La Boulangère Bio effectue un remarquable début de deuxième étape. Dans des conditions de vent et de mer difficiles, Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre tiennent le rythme face à des leaders qui ne baissent pas la garde. Les bateaux sont poussés à leur maximum et la vie à bord est quant à elle réduite à son plus strict minimum.
En escale depuis près d’une semaine à Lorient en raison des tempêtes qui se sont succédé dans le Golfe de Gascogne, la flotte des Class40 va pouvoir reprendre sa course et mettre le cap sur Fort-de-France !
Parties du Havre dimanche après-midi dans des conditions très musclées, Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre ont franchi la ligne d’arrivée à Lorient en début de nuit et s’emparent de la 10e place en Class40.
Ce sont dans des conditions soutenues, avec près de 25 noeuds de vent et une mer formée que le coup d’envoi de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre a été donné à 13h41 pour la flotte des Class40.
La direction de course a réuni ce matin les 95 duos engagés sur la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre pour un ultime briefing. Au cours de celui-ci, les concurrents de la Class40 ont été informés d’une escale obligatoire à Lorient en raison d’une grosse dépression prévue dans le Golfe de Gascogne ces prochains jours.
Si les deux navigatrices du Class40 La Boulangère Bio s’attendent à une première semaine de course musclée avec du vent fort annoncé, Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre n’en sont pas moins impatientes de larguer les amarres.
Bienvenue à bord pour une traversée à la découverte de la Transat Jacques Vabre ! Découvrez cette course emblématique, un événement maritime incontournable pour les passionnés de voile !
Soutenue par La Boulangère Bio depuis 2021, Amélie Grassi, qui prendra le départ de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre ce dimanche, souhaite que la course au large puisse s’ouvrir davantage aux femmes. C’est d’ailleurs en ce sens qu’elle a choisi une nouvelle fois de constituer un équipage 100% féminin aux côtés d’Anne-Claire Le Berre. Les deux femmes nous livrent leurs regards sur le sport au féminin.
