Nathalie Deloge : un parcours passionné rythmé entre passion, travail et vie de famille

Un coup de cœur inattendu pour l’aviron

Nathalie Deloge nous éclaire sur l’aviron, un sport souvent confondu avec le canoë, mais qui se distingue par une particularité clé : « À l’aviron, ce sont nos jambes qui sont le moteur du bateau. » Contrairement aux bras dominants en canoë, l’aviron sollicite tout le corps, surtout les jambes, pour avancer… en marche arrière. « On ne voit jamais où l’on va, on rame dos à la direction », explique-t-elle.

« En compétition, le barreur est essentiel dans les courses en huit, il guide l’équipe, » ajoute-t-elle. L’aviron n’est pas seulement une question de force, mais de coordination et précision, un sport où chaque mouvement doit être parfaitement synchronisé pour atteindre la victoire. »

« J’ai découvert l’aviron grâce à une amie. C’était pendant l’été, et la ville de Toul, où j’habitais, proposait des activités sportives variées, de la natation au basket en passant par l’aviron », se remémore Nathalie. Bien qu’à l’origine peu convaincue – elle préférait courir ou nager – elle accepte de suivre son amie. « Et là, coup de foudre ! J’ai immédiatement accroché à ce sport. »

Très vite, Nathalie se révèle être une rameuse talentueuse. « Mon entraîneur a vu du potentiel et m’a demandé d’être plus assidue aux entraînements », raconte-t-elle. Déterminée, elle commence à s’entraîner quatre fois par semaine, aux côtés d’une amie avec qui elle partage une complicité évidente. Ensemble, elles remportent leur première médaille aux championnats de France dès leur première année de pratique. « Nous avons fini troisièmes et être sur le podium, c’était incroyable, surtout à 14 ans ! »