10 juillet 2024

L’équipage 100% féminin de la Boulangère Bio accroche le groupe de tête sur la Transat Québec Saint-Malo

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas à bord du Class40 La Boulangère Bio. Mené par Amélie Grassi, l’équipage 100% féminin pointe aujourd’hui en 5e position de la Transat Québec – Saint-Malo à seulement 11 milles de l’équipage mené par Vincent Riou (Pierreval-Fondation GoodPlanet). Après le débarquement de Claudia Conti pour blessures vendredi dernier, les 3 femmes se sont mobilisées et ont su imposer un nouveau rythme dans des conditions toniques liées à une dépression active au cœur de l’Atlantique. La nuit a été difficile, les filles ont dû gérer des orages et des vents très instables. Les prochaines heures vont se dérouler encore de manière inconfortable à bord avant de négocier le passage d’une dorsale anticyclonique et des vents faibles.

Une nuit mouvementée pour notre trio

Désormais au cœur de l’Atlantique nord, l’équipage remodelé et composé d’Amélie Grassi, Marie Riou et Anne-Claire Le Berre a pris ses marques en trio à bord du Class40 La Boulangère Bio. L’équipe 100% féminine évolue désormais dans des conditions de vent musclées qui mettent les corps à rude épreuve.

“Hier soir, et jusqu’en début de nuit, nous étions encore au portant en se rapprochant du centre de la dépression dans des conditions assez légères. Nous nous tenions prêtes car on savait que tout pouvait changer très vite. En moins de 10 minutes, on est passé de 6 nœuds de vent au portant à 40 nœuds au près” explique Amélie, qui se félicite également d’avoir su négocier ce moment délicat avec l’équipage. “On a plutôt bien géré, on aurait pu faire mieux mais nous sommes satisfaites. Nous avons réussi à affaler le spi avant que le vent ne soit trop fort grâce à une petite phase de vent arrière pour stabiliser la voilure avant de lofer”

Amélie Grassi, skippeuse La Boulangère Bio

Les 3 femmes engagées sur le monocoque au coquelicot ont dû composer avec une nuit chaotique dans des conditions météorologiques délicates.

“La nuit a été assez coriace. Nous avons navigué au près dans 30/ 40 nœuds de vent avec des pointes à 42/43 nœuds. La mer était bien trash, nous avons essayé de faire avancer le bateau sans trop le faire taper, ce qui était un peu compliqué” avoue Amélie. “On a l’air d’avoir plutôt bien avancé et nous sommes contentes de notre position. Les conditions restent toniques sur zone avec 25/30 nœuds de vent, toujours au près. Ça cogne, ça gîte, ça mouille : tout devient un combat à bord. On procède avec minutie et précaution pour faire avancer notre bateau le plus vite possible. On essaie aussi de se reposer car la nuit a été intense”.

Amélie Grassi, skippeuse La Boulangère Bio

Les prochains jours s’annoncent également délicats avec un nouveau changement radical d’ambiance.

“Nous devrions nous faire absorber par une zone sans vent, ça ne va pas aider notre progression vers la Bretagne (rires) !”

Amélie Grassi, skippeuse La Boulangère Bio

 Amélie, Marie et Anne-Claire restent donc mobilisées à 100% alors que les routages voient désormais une arrivée au port de Saint-Malo en début de semaine prochaine.

“Notre ETA se décale tranquillement, on espère arriver lundi prochain en fin de journée”.

Amélie Grassi, skippeuse La Boulangère Bio

 Les femmes de La Boulangère Bio revenues pleinement dans le match de tête débordent d’énergie pour ce dernier tronçon de la course, et sont bien déterminées à saisir toutes les opportunités pour mettre encore la pression sur l’actuel leader Legallais. À moins de 1 000 milles de l’arrivée, tout reste encore possible sur cette transat épique qui n’a pas encore totalement dévoilé son scénario 2024.

Idées Vacances Made in France - Du temps pour soi, La Boulangère

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