Accueil » Voile » Actualités » Un Class40 aux mains d’Amélie Grassi pour La Boulangère Bio
La Boulangère fait un pas de plus dans le monde de la voile. Après avoir été pendant deux saisons, en 2018 et 2019, partenaire d’un équipage 100% féminin sur le Tour Voile, La Boulangère, poursuit son engagement dans la course au large sur un circuit dynamique, le Class40. La marque a choisi de s’associer à Amélie Grassi, une jeune navigatrice talentueuse. Le monocoque portera les couleurs de La Boulangère Bio. Membre du collectif 1% For The Planet depuis 2017, La Boulangère Bio reverse 1% de son chiffre d’affaires annuel à des organisations de protection de l’environnement. Un engagement que la marque a décidé de placer au cœur du projet Class40.
Amélie Grassi, passion large
En 2018, tout juste diplômée en droit social, Amélie choisit finalement d’assouvir sa soif de découverte de la course au large. Elle débute par la Mini Transat La Boulangère 2019 pour voir si l’idée qu’elle se fait de la navigation au large, des grands espaces et de la compétition colle avec ses véritables envies.
Cinquième de la première étape (en série), elle se fait ensuite remarquer aux Canaries. Contrainte de rebrousser chemin après le départ de la 2e étape en raison d’un problème technique (bout dehors endommagé), elle repart avec douze heures de retard sur ses adversaires.
Sur la traversée de l’Atlantique, seule à bord de son monocoque de 6,50m, elle fait preuve d’un engagement sans faille et termine 9e de la 2e étape en Martinique.
La passion et la persévérance dont fait preuve Amélie, 8e au classement général, sont remarquées par Christophe Aillet, directeur général de La Boulangère, alors partenaire titre de la Mini Transat. C’est le début d’une belle rencontre. Ensemble, ils façonnent le projet Class40 et décident de lancer la construction d’un plan Raison pour la saison 2021.
C’est véritablement un projet commun. Nous avons beaucoup échangé. Le circuit Class40 m’attirait. Je cherchais un support pour pouvoir apprendre sans être trop perdue au départ. Ce sont des bateaux accessibles technologiquement. Ce sont aussi de véritables petites machines qui permettent de prendre part à des courses de renom comme la Transat Jacques Vabre ou la Route du Rhum. Et surtout j’avais une très forte envie de large. J’ai vraiment découvert que j’aimais cela sur la Mini Transat.
raconte Amélie avec enthousiasme.