Les passions cachées des sportives de l’équipe de France féminine de handball
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L’équipe de France féminine de handball a décroché cet après-midi la dernière médaille tricolore des Jeux olympiques de Tokyo. Les joueuses d’Olivier Krumbholz ont dominé l’équipe du comité olympique russe par 30 à 25 (15 à 13). Une finale parfaitement maitrisée et une revanche éclatante après la défaite, face aux Russes, à Rio, en 2016. Championne du monde 2017, championne d’Europe 2018, les handballeuses tricolores trônent désormais sur le toit de l’Olympe.
Amandine Leynaud, Pauline Coatanea, Laura Flippes, Grace Zaadi-Deuna, Béatrice Edwige (avec Pauletta Foppa), Estelle Nze-Minko et la capitaine Coralie Lassource débutent cette finale face au CO russe, la deuxième consécutive après Rio 2016. Les deux équipes ont partagé les points lors du tour préliminaire (28-28).
Le show Foppa
Allison Pineau montre la voie en ouvrant le score de la finale olympique. Un but sur jet de 7m avant que Polina Vedekhina ne marque à deux reprises. Les Bleues défendent remarquablement bien : c’est sûrement la clef du match. Avec pas moins de quatre jets de 7m réussis sur les six buts marqués, les Bleues ont pris les commandes de la rencontre. Ekaterina Illina marque aussi sur cet exercice si particulier et Daria Dmitrieva score à deux reprises : les joueuses du comité olympique russe sont devant. Le temps que la benjamine de l’équipe de France, Pauletta Foppa, n’égalise (7-7, 17e). L’équipe de France masculine, médaillée d’or hier, est présente pour encourager les collègues féminines avec le souhait que la revanche de Rio soit totale. La Bisontine Chloé Valentini, depuis son aile gauche, puis en contre-attaque, repositionne l’équipe de France à +2 (9-7, 19e). L’écart de +2 (11-9, 22e) avec le 4e but de l’épatante Pauletta Foppa. Temps-mort côté russe et Olivier Krumbholz conseille à ses joueuses de « ne pas se faire tasser en défense ». Dans la foulée, les Bleues recupèrent un énième ballon et Estelle Nze-Minko met son équipe à +3 (12-9 ; 24e). L’équipe du CO russe et Polina Vedekhina profitent de l’exclusion de Grace Zaadi-Deuna pour se rapprocher. Mais Polina Vedekhina est aussi invitée à faire une pause de 2 minutes. Si elle n’est pas idéalement servie, Pauletta Foppa ouvre des brèches et s’infiltre : elle marque déjà son 5e but dans cette finale (à 100%) et son équipe mène 15-12. Les Russes bouclent mieux le premier acte et regagnent les vestiaires avec seulement deux buts de retard (15-13).
Cléopatre Darleux a tout fermé
Pour les 30 dernières minutes du tournoi olympique, les deux équipes vont tout donner sur le 40×20 du Yoyogi National Stadium. Les joueuses Alexey Alekseev cravachent dur et refont leur retard : Polina Gorshkova égalise (16-16) après 39 minutes. Océane Sercien-Ugolin se charge, en 40 secondes, de remettre sa formation à deux longueurs devant les championnes olympiques en titre (18-16, 40e). Avec 6 arrêts, sur 9 tirs, le tout en quinze minutes, Cléopatre Darleux fer la boutique. Ses partenaires enchainent tes défenses héroïques et derrière, l’efficacité est au rendez-vous et l’écart croit de façon exponentielle avec une Pauletta Foppa éblouissante à 6 m. Le chrono s’égrène et les Bleues maîtrisent parfaitement leur sujet : ce n’est pas seulement la défense qui est exceptionnelle mais l’attaque tricolore qui martyrise les gardiennes du Co Russe. Avec 9 arrêts sur 17 (53 %) après 54 minutes, Cléopatre Darleux réalise une performance qu’elle racontera plus tard à sa petite Olympe née à l’automne 2019. Le money-time ne devrait pas changer l’issue de cette finale dominée par les championnes du monde 2017 et d’Europe 2018 auxquelles il manquait seulement le titre olympique. Elles s’imposent 30 à 25 et célèbrent joyeusement ce sublime succès. Elles sont bien championnes olympiques, une issue inattendue après un premier tour compliqué, un dénouement logique depuis la fin du tour préliminaire. Une phase où elles ont partagé les points lors du tour préliminaire (28-28) avec ce même adversaire. Depuis la fameuse réunion qui a précédé le 5e match, face au Brésil, les Bleues sont apparues transfigurées jusqu’à parfaitement dominer leur sujet et de venir championnes olympiques.
Rédaction : FFHandball
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