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Accueil » Voile » Actualités » Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre | Une 13e place au général pour le duo La Boulangère Bio
Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre ont franchi la ligne d’arrivée de la seconde étape de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre au cœur de la nuit martiniquaise (à 08h40 heure de métropole) en 17e position. Au temps cumulé entre Le Havre, Lorient et Fort-de France, le duo La Boulangère Bio, premier équipage 100% féminin, s’empare de la 13e place.
Parties de Lorient le 6 novembre dernier pour la seconde étape de la Route du Café, le duo La Boulangère Bio n’aura pas été épargné par les pépins techniques sur le début de course. Dès le lendemain du départ, Amélie et Anne-Claire ont en effet perdu les systèmes de tête de mât leur indiquant les données de vent. Privées de ces informations précieuses, c’est en mode dégradé qu’elles ont dû faire avancer leur Class40 durant plusieurs jours et ce dans une météo très musclée. Des conditions qui ont aussi mis à rude épreuve les organismes. Ce n’est qu’à l’approche du point virtuel de Madère, profitant d’une accalmie, qu’Amélie a pu monter au mât à deux reprises pour effectuer les réparations, « Nous avons fait les premiers jours de course sans aérien. Mais comme on ne voulait pas lâcher le paquet de tête pour autant, nous avons barré tout le temps et nous n’avons pas beaucoup dormi. C’était un moment intense de la transat où nous étions vraiment séchées. Je suis assez fière du travail que nous avons fourni avec Anne-Claire. Nous n’avons jamais manqué d’optimisme et de ténacité lors de cette avarie. Heureusement, nous avons réussi à réparer quelques jours après. En franchissant la ligne d’arrivée tout à l’heure, on s’est accordé à dire que notre meilleur souvenir sur cette traversée, c’est lorsque je suis redescendue du mât la seconde fois et que nous nous sommes rendues compte qu’on allait vraiment avoir un aérien pour la suite de la course ! », raconte la skippeuse du Class40 La Boulangère Bio.
Une fois le potentiel du bateau retrouvé à 100%, Amélie et Anne-Claire n’ont rien lâché pour revenir sur la tête de flotte qui s’était échappée. Dans une bonne humeur constante, les deux navigatrices ont travaillé durement pour trouver les réglages et la vitesse afin de grapiller des milles, « Il y a des avaries plus graves que ça, mais c’est sûr que ça nous a fait lâcher les premiers et nous savions que ça allait partir par devant. Nous avons donc couru après les autres ensuite. Ce n’était pas évident à gérer, mais nous avons donné tout ce que l’on pouvait avec Amélie. L’ambiance était vraiment chouette à bord. Nous avons passé de bons moments. C’était assez formidable sur ce point-là. Et heureusement qu’il y avait ça car c’est ce qui permet de ne rien lâcher jusqu’au bout aussi », commente Anne-Claire.
Amélie et Anne-Claire, premier équipage 100% féminin, s’emparent de la 13e place au classement général (10e sur l’étape 1 et 17e sur la l’étape 2), « Même si le résultat n’est pas à la hauteur de ce que l’on espérait en partant, j’ai la sensation du travail bien fait et je suis très contente d’être arrivée en Martinique ! » a conclu Amélie sur les pontons avant de profiter des retrouvailles avec ses proches et l’équipe La Boulangère Bio !
« Amélie et Anne-Claire ont fait preuve d’une remarquable ténacité tout au long de la course. Les problèmes rencontrés au début de cette seconde étape les ont fortement handicapées, mais elles ont su trouver les ressources nécessaires pour réparer et n’ont jamais rien lâché ! Nous sommes très fiers de ce qu’elles ont accompli et nous avons vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre leurs aventures en mer. »
« Ce n’est pas anodin d’avoir traversé l’Atlantique car il nous est arrivé pas mal de pépins sur la route. Elle était longue cette transat, ça nous a bien tiré sur le corps et les nerfs. C’était assez éprouvant. Nous avons fait les premiers jours sans aérien. Mais comme on ne voulait pas lâcher le paquet de tête pour autant, nous avons barré tout le temps et nous n’avons pas beaucoup dormi. C’était un moment intense de la transat où nous étions vraiment séchées. Je suis assez fière du travail que nous avons fourni avec Anne-Claire. Nous n’avons jamais manqué d’optimisme et de ténacité lors de cette avarie. Heureusement, nous avons réussi à réparer quelques jours après. En franchissant la ligne tout à l’heure, on s’est accordé à dire que notre meilleur souvenir sur cette traversée, c’est lorsque je suis redescendue du mât la seconde fois et que nous nous sommes rendues compte qu’on allait vraiment avoir un aérien pour la suite de la course ! Nous avons peiné à maintenir le résultat sportif qu’on aurait souhaité, mais c’est comme ça. On savait que la concurrence allait être rude. Nous avons pris nos options, nous avons essayé de jouer nos trucs. Nous avons eu du mal parfois à trouver la vitesse, mais on a toujours été très optimistes et travaillé dur. Nous avons pris beaucoup de plaisir à travailler toutes les deux, nous avons beaucoup rigolé. Même si le résultat n’est pas à la hauteur de ce que l’on espérait en partant, j’ai la sensation du travail bien fait et je suis très contente d’être arrivée en Martinique ! »
« Nous avons traversé l’Atlantique et c’est déjà beau ! Après le passage du Cap Finisterre, nous avons perdu le premier aérien, puis le deuxième. C’était très compliqué ensuite. On était cramées, nous avons perdu à ce moment-là un peu de terrain sur les autres. Il y a des avaries plus graves que ça, mais c’est sûr que ça nous a fait lâcher les premiers et on savait que ça allait partir par devant. Nous avons donc couru après les autres ensuite. Heureusement, on arrive à réparer et à remettre l’un des aériens. Ça change toute la fin de course, car on peut de nouveau utiliser le pilote et nous avons des informations de vent. On n’a jamais rien lâché avec Amélie et pourtant nous avons eu des phases plus compliquées, tout au long de la course au niveau stratégie et vitesse. Le résultat est en dessous de nos espérances sportives, on ne va pas se le cacher, mais nous avons donné tout ce que l’on pouvait. Nous n’avons pas fait que des choses bien, mais nous avons aussi fait de bonnes choses. Les autres étaient meilleurs, voilà. L’ambiance était vraiment chouette à bord. Nous avons passé de bons moments. C’était assez formidable sur ce point-là. Et heureusement qu’il y avait ça car c’est ce qui permet de ne rien lâcher jusqu’au bout aussi ! »
1 > Ambrogio Beccaria – Nicolas Andrieu (Alla Grande Pirelli)
2 > Achille Nebout – Gildas Mahé (Amarris)
3 – Alberto Bona – Pablo Santurde Del Arco (Ibsa)
4 > Erwan Le Draoulec – Tanguy Leglatin (Everial)
5 > Alister Richardson – Brian Thompson (Tquila)
13 > Amélie Grassi – Anne-Claire Le Berre (La Boulangère Bio)
*avec le temps cumulé des 2 étapes – avant jury
Vous cherchez à pratiquer une nouvelle activité inattendue pour cette rentrée ? Nous vous avons déniché des disciplines stimulantes pour prendre soin de vous !
L’équipage 100% féminin du Class40 La Boulangère Bio mené par la skipper Amélie Grassi a franchi hier à 16h02 la ligne d’arrivée de la Transat Québec – Saint-Malo, signant ainsi une magnifique 4e place.
La Boulangère renouvelle l’opération Le Goût du Hand pour soutenir la pratique amateure du handball féminin
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas à bord du Class40 La Boulangère Bio. Mené par Amélie Grassi, l’équipage 100% féminin pointe aujourd’hui en 5e position de la Transat Québec – Saint-Malo.
Lundi lors d’une manœuvre, Claudia Conti, équipière de La Boulangère Bio s’est blessée. Depuis, la jeune Italienne souffre de douleurs intenses au niveau du thorax. Suite aux recommandations médicales, Amélie Grassi, skipper du bateau, a décidé, en accord avec son partenaire, d’organiser un débarquement.
Alors que l’équipage de La Boulangère Bio entame son quatrième jour de course sur la Transat Québec – Saint-Malo, la vigilance est toujours de mise.
La Boulangère renouvelle l’opération Le Goût du Hand pour soutenir la pratique amateure du handball féminin
Dimanche 30 juin à 14h locales soit 20h (HF), Amélie Grassi s’élancera pour sa première Transat Québec Saint-Malo. À la veille du départ, l’excitation monte alors que le Class40 est amarré au cœur de la ville canadienne.
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