« À partir du moment où quelques Olympiques ont bénéficié d’une semaine de repos, c’est bien pour rebondir sur le Mondial, souligne Olivier Krumbholz. Je connais leur état d’esprit, elles ne viendraient pas si elles n’avaient pas l’envie de faire un grand résultat. » Absentes lors des 1e et 2e tours des qualifications à l’EHF EURO 2022, sept championnes olympiques reviennent donc logiquement dans le groupe qui débutera la préparation le 22 novembre à la Maison du handball : Cléopatre Darleux, Estelle Nze-Minko, Allison Pineau, Béatrice Edwige, Grace Zaadi-Deuna, Laura Flippes et Pauline Coatanea retrouveront, entre autres, leur capitaine Coralie Lassource. Si les deux dernières étaient blessées, les autres médaillées d’or avaient été mises au repos. Et hormis les blessées au long cours, le coach a pu compter sur toutes les forces vives. « Hormis les absences de Aïssatou Kouyaté et d’Orlane Kanor, on revient en effet à un groupe étoffé et ça fait plaisir. » Au total, elles seront donc 13 championnes olympiques, soient les deux tiers d’un groupe complété par Laura Glauser qui a déjà marqué l’histoire de l’équipe de France. Catherine Gabriel, très convaincante en Ukraine, jouera aussi son va-tout tandis que la polyvalence de Tamara Horacek pourrait être décisive dans les choix que devra opérer le coach. Car de cette liste de 20 joueuses, seulement 18 seront du voyage en Catalogne. Puis il faudra encore réduire les options pour débuter face à l’Angola, le 3 décembre, avec 16 joueuses.
Quatre jeunes en lice
Le cycle de Paris 2024 a déjà débuté avec une large revue d’effectif effectuée au début du mois, à Besançon et à Soumy. Quatre jeunes joueuses sont en lice pour disputer leur premier Mondial : les Nantianes Oriane Ondono et Orlane Ahanda, la Bisontine Lucie Granier et la brestoise Alicia Toublanc. Elles auront l’occasion de se mettre à nouveau en valeur lors du double test face à la Hongrie qui éclairera sûrement Olivier Krumbholz. Les Bleues avaient débuté les J.O. par un succès étriqué (30-29) face aux Magyares qui effectuaient leur retour sur la scène olympique. Au stade Pierre de Coubertin, les 26 et 28 novembre, il s’agira de préparer le premier tour du Mondial face à une redoutable opposition avec l’Angola, le Monténégro et la Slovénie. « Il faudra être très vigilants et être très mobilisés dès le premier match au Mondial mais j’attends que nous ayons déjà prêts face à la Hongrie, une très bonne équipe remplie d’ambition, souligne Olivier Krumbholz qui a choisi d’affronter deux fois le même adversaire. J’apprécie cette formule qui, comme un match aller-retour, permet de réagir ou de confirmer après le premier match. » Et le Lorrain de confier toujours son plaisir d‘évoluer en France : jouer face à des bonnes équipes et à domicile, c’est idéal pour le développement du handball dans l’hexagone. »