28 avril 2024

The Transat CIC

Bon départ pour Amélie Grassi sur le Class40 La Boulangère Bio !

Des conditions idéales pour rentrer dans la course

« Les conditions de vent devraient être assez maniables jusqu’à la pointe bretonne et pour la première nuit. Cela va permettre de bien rentrer dans la course, d’étaler la flotte et de s’écarter des cailloux sans avoir de manœuvres trop compliquées à gérer. » confiait Amélie Grassi quelques minutes avant de larguer les amarres. « Ensuite, le vent devrait bien se renforcer, avec un premier passage de front dès lundi. Il va falloir être prudente pour canaliser l’envie d’être à l’avant de la flotte avant les phénomènes météorologiques qui peuvent ensuite s’enchaîner. Pour le reste de la course, il va falloir négocier une dépression assez importante après l’Irlande, nous réfléchissons encore sur la manière de gérer cela.« 

Un parcours éprouvant et l'envie de bien faire

3 500 milles nautiques attendent les concurrents au départ de The Transat CIC pour un parcours sous forme d’enchainement de systèmes dépressionnaires.  Les conditions de navigation sont prévues intenses et vont réclamer, maitrise et vigilance extrêmes. Mener La Boulangère Bio à grande vitesse en Atlantique Nord ne sera pas de tout repos et l’un des enjeux pour Amélie sera de bien positionner le curseur pour préserver le bateau tout en tirant le meilleur. « New York et ses environs sont une zone très fertile à la naissance des dépressions. Nous naviguons donc contre les vents, en direction de cette zone de naissance des perturbations qu’est la côte est-américaine. » affirme Amélie. « Il faut faire preuve d’humilité, je n’ai jamais fait ce type de course où il peut y avoir du vent et de la mer du début à la fin. La mer, c’est dur pour les structures des bateaux, je vais faire mon maximum pour préserver ce Class40, mais j’ai également envie d’être actrice de la course ».  

La navigatrice a effectué un superbe départ en tête de flotte en ce début d’après-midi au coude à coude avec les skippers les plus expérimentés en Class40 comme Nicolas d’Estais, Ambrogio Beccaria ou Ian Lipinski. Des premiers milles à la hauteur de son ambition : faire briller La Boulangère Bio sur cette course considérée comme la transatlantique la plus exigeante.