Ce sont dans des conditions soutenues, avec près de 25 noeuds de vent et une mer formée que le coup d’envoi de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre a été donné à 13h41 pour la flotte des Class40. Suite à la décision prise hier par la direction de course d’imposer une escale, Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre vont mettre le cap sur Lorient où sera jugée l’arrivée de la première étape. Un choix d’ailleurs salué par le duo La Boulangère Bio afin de ne faire courir aucun risque aux marins et aux bateaux. Les deux navigatrices vont donc s’attaquer à une navigation intense et rapide de 36 heures avec une météo musclée annoncée et de nombreux pièges à éviter sur la route. Les premiers concurrents devraient rallier le port breton dans la nuit de lundi à mardi. Et ensuite ? Les équipages vont devoir faire preuve de patience pour laisser passer les grosses dépressions attendues la semaine prochaine dans le Golfe de Gascogne. Pour l’instant, aucune date n’a été arrêtée par l’organisation pour lancer le second départ en direction de Fort-de-France. Francis Le Goff, le directeur de course, et ses équipes scrutent de près l’évolution des fichiers météo pour envoyer la flotte en toute sécurité vers la Martinique.
C’est une navigation courte de 36 heures qui nous attend, mais elle va être solide, surtout au début. Le rythme de course s’annonce intense, il ne va pas falloir mollir pour ne pas perdre des places à la fin. Le schéma est plutôt clair dans nos têtes, mais il persiste encore quelques zones d’ombre. La météo a un peu évolué avec les fichiers de ce matin. Il faudra que l’on soit vigilantes avec ceux qui vont sortir en fin de matinée. J’espère que nous allons faire une bonne place car c’est toujours motivant, mais il ne faut pas oublier que c’est un petit morceau de 36 heures sur une course de 3 semaines. Nous devons garder en tête que nous pouvons perdre gros sur cette étape avec les cailloux, le trafic et les courants. Nous n’allons pas dormir beaucoup cette nuit, on risque d’être très fatiguées. Pour autant, il va falloir rester vigilantes et lucides jusqu’au bout car la fin va se jouer sous spi avec des manoeuvres et beaucoup de tactique. Nous allons essayer de doser ça au mieux.
Nous sommes assez concentrées avec Amélie. J’ai fait le tour du bateau ce matin pour vérifier que tout était prêt. Nous savons que ça va être fort et court, on s’apprête à ne pas beaucoup dormir. Le vent va forcir pour la phase de départ et il y aura pas mal de mer aussi. Nous risquons d’avoir les conditions les plus fortes et compliquées cette nuit au Raz Blanchard avec 10 noeuds de courant, de la mer et 30 noeuds de vent. Ce sera le passage délicat pour les bateaux et les marins. Après ça devrait se calmer un peu. Nous rejoindrons le port de Lorient dans des conditions soutenues, mais maniables dans la nuit de lundi à mardi.
Dimanche 30 juin à 14h locales soit 20h (HF), Amélie Grassi s’élancera pour sa première Transat Québec Saint-Malo. À la veille du départ, l’excitation monte alors que le Class40 est amarré au cœur de la ville canadienne.
La Boulangère renouvelle l’opération Le Goût du Hand pour soutenir la pratique amateure du handball féminin
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Après la Transat CIC, la saison se poursuit sur un autre rendez-vous de légende pour Amélie Grassi avec la transat Québec Saint-Malo dont le départ sera donné le 30 juin prochain.
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La Boulangère et la Ligue Féminine de Basketball (LFB) annoncent un partenariat exceptionnel de trois saisons. Initié et orchestré en collaboration avec les équipes d’Infront France, cet accord historique comprend notamment le premier naming de la division d’élite du basket féminin français qui deviendra, à partir de septembre 2024, La Boulangère Wonderligue.
Une grande émotion a envahi Amélie Grassi au moment de couper la ligne d’arrivée de The Transat CIC. Ce dimanche 12 mai 2024 à 2 heures et 27 secondes (heure française), la skipper de La Boulangère Bio, seule femme engagée en Class40, a passé cette ligne virtuelle au large de New York, mettant ainsi un point final à cette traversée exceptionnelle.
