Peux-tu nous faire un rappel de tes origines et de ton parcours sportif ?
Mes parents sont des agriculteurs du Finistère Nord, proches de la terre. J’ai conservé ce trait de personnalité tout en cultivant mon attrait pour la mer. Je porte toujours cette double casquette ! Leur soutien est, aujourd’hui encore, un de mes plus solides piliers.
Pour moi, la voile c’est une histoire de famille : j’ai commencé à 6 ans, inspirée par ma grande sœur et nos cousins. J’ai débuté dans un petit club, avec l’Optimist puis, progressivement je suis rentrée dans un parcours d’excellence, en section sport étude. C’était un parcours aménagé au lycée où j’ai pratiqué le Laser Radial. J’ai poursuivi ma pratique en Pôle France, puis en Équipe de France.
Après la préparation pour les Jeux de Rio 2016, où je n’ai pas été sélectionnée, j’ai mis en pause mes projets de voile olympique pour naviguer en Diam 24, où j’ai pu rencontrer les dirigeants du groupe La Boulangère. C’est là que j’ai fait plus de voile offshore, également avec les sélections en Figaro.
J’ai renoué avec mes aspirations olympiques en naviguant en Nacra, un catamaran à foils, avec différents barreurs. Une fracture du péroné m’a freinée dans ma démarche. J’ai eu 6 mois pour questionner mes ambitions pendant cette parenthèse. Après le Covid, j’ai décidé de repartir avec Lara sur un projet 49er FX.