5 novembre 2023

« Tout reste jouable pour nous ! »

La bonne nouvelle est tombée hier matin ! En escale depuis près d’une semaine à Lorient en raison des tempêtes qui se sont succédé dans le Golfe de Gascogne, la flotte des Class40 va pouvoir reprendre sa course et mettre le cap sur Fort-de-France ! Le coup d’envoi de la seconde étape sera donné demain à 10h45 pour les 42 monocoques encore engagés sur la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre (2 bateaux ont annoncé leur abandon – Movember et Acrobatica). Un nouveau départ qui réjouit forcément Amélie Grassi et Anne-Claire Le Berre. 

Si ce stand-by a été salvateur pour les marins et leurs montures, c’est désormais l’impatience de retrouver le large qui prédomine chez les concurrents. Dixièmes de la première manche entre Le Havre et Lorient, les deux navigatrices de La Boulangère Bio sont bien déterminées à batailler aux avant-postes sur les 3500 milles qui les mèneront jusqu’en Martinique.

Avec un retard de seulement 2 heures sur l’actuel leader, Alla Grande Pirelli, le duo 100% féminin est encore pleinement dans le match pour jouer le haut du classement qui, pour rappel, sera fait avec le cumul des temps sur les deux étapes.

Les déclarations du duo 100% féminin La Boulangère Bio

« À l’arrivée de la première étape, j’étais vraiment cassée. Il m’a bien fallu 3 jours pour retrouver des sensations normales. J’ai rarement été aussi fatiguée après une navigation. J’ai pu profiter de cette escale pour me reposer. Nous avions aussi un peu de boulot sur le bateau. L’un de nos spis était déchiré, l’amure d’une voile était aussi abîmée et il y avait un peu de composite à faire car avec la violence des chocs sur la première étape le bateau a quelque peu souffert. Ce n’était pas une montagne de choses, mais il y avait moyen de bien meubler nos journées à terre ! Nous avons été informées du parcours hier. Finalement, nous allons devoir laisser à tribord l’île de Porto Santo au nord de Madère, ce qui nous force à faire une route un peu sud. Le départ va être tonique avec des rafales allant jusqu’à 25 noeuds et des grains sont possibles avec 35 à 40 noeuds. Ensuite, nous allons avoir 3 à 4 jours un peu difficiles avec du vent fort. Nous serons au Cap Finisterre mardi soir je pense, et dans ce cas nous devrions passer avant un gros front attendu mercredi et éviter la molle prévue un peu plus tard. L’idée c’est vraiment d’aller le plus vite possible. Il ne faut surtout pas perdre de temps sur le début du parcours. Nous avons hâte de partir avec Anne-Claire ! »

Amélie Grassi - Skipper La Boulangère Bio

« À l’arrivée de la première étape, j’étais vraiment cassée. Il m’a bien fallu 3 jours pour retrouver des sensations normales. J’ai rarement été aussi fatiguée après une navigation. J’ai pu profiter de cette escale pour me reposer. Nous avions aussi un peu de boulot sur le bateau. L’un de nos spis était déchiré, l’amure d’une voile était aussi abîmée et il y avait un peu de composite à faire car avec la violence des chocs sur la première étape le bateau a quelque peu souffert. Ce n’était pas une montagne de choses, mais il y avait moyen de bien meubler nos journées à terre ! Nous avons été informées du parcours hier. Finalement, nous allons devoir laisser à tribord l’île de Porto Santo au nord de Madère, ce qui nous force à faire une route un peu sud. Le départ va être tonique avec des rafales allant jusqu’à 25 noeuds et des grains sont possibles avec 35 à 40 noeuds. Ensuite, nous allons avoir 3 à 4 jours un peu difficiles avec du vent fort. Nous serons au Cap Finisterre mardi soir je pense, et dans ce cas nous devrions passer avant un gros front attendu mercredi et éviter la molle prévue un peu plus tard. L’idée c’est vraiment d’aller le plus vite possible. Il ne faut surtout pas perdre de temps sur le début du parcours. Nous avons hâte de partir avec Anne-Claire ! »

Anne-Claire Le Berre - Co-Skipper La Boulangère Bio

Grand-voile déchirée pour Amélie Grassi sur La Boulangère Bio

Au cœur de la flotte des Class40, il y a une boule d’énergie lancée vers New York. Il s’agit d’Amélie Grassi à bord de La Boulangère Bio. Si les conditions météorologiques n’ont pas épargné les marins et les bateaux depuis le départ, Amélie ne se laisse pas abattre.